Ménopause, où en êtes-vous?

  

 

D’amblé je tiens à préciser que pour des raisons de fluidité dans le texte j’inclue dans le terme générique de « ménopause » les années et les mois qui précèdent, c’est-à-dire la période dite de péri-ménopause, mais aussi les mois et les années qui suivent.

 

Quelle image avez-vous d’une femme ménopausée?

 

Lorsque j’ai commencé le travail de rédaction de ce texte, je n’avais pas prévu d’aborder le sujet de l’inconscient collectif, tout simplement car je n’y avais pas pensé.

 

Or, un fait déconcertant m’a poussé à l’évoquer.

 

En effet, alors que je  recherchais des photos pour illustrer cet article, je me suis rendu compte que lorsque l’on tape les mots « femme 50 ans » dans les moteurs de recherche d’internet, on tombe très souvent sur des photos de femmes, certes très belles, qui affichent une belle chevelure grisonnante assumée mais qui semble-t-il ont dépassé les 50 ans depuis au moins 10 ans !  Puis je me suis intéressée à des revues, des magazines féminins, et le même phénomène m’a sauté aux yeux. 

 

Évidemment qu’une femme de 60 ans est ménopausée, mais je ne peux m’empêcher d’avoir le sentiment qu’il règne une certaine confusion entre ménopause et 3ème âge et que cette confusion ou cet amalgame participe à répandre l’idée que ménopause serait synonyme de vieillesse. 

 

Afin de clarifier les choses, je vais donc remettre les horloges (biologiques) à l’heure : une femme en péri-ménopause peut avoir 40 ans voire moins, et une femme ménopausée peut avoir moins de 50 ans.

 

Concrètement, nous parlons donc de femmes qui,  potentiellement ont de jeunes enfants d’une dizaine d’années, ou des ados à la maison, mais qui  peuvent tout aussi bien être déjà grand-mère. L’éventail est donc très large !

 

Sur le plan professionnel ces femmes se trouvent souvent en pleine ascension ou même au top de leur carrière, en  possession de compétences, d’un savoir-faire et de savoir-être d’excellence, et surtout encore bien loin de la retraite!

 

Alors, la femme ménopausée, elle est comment dans votre imaginaire?

 

Qui a envie d’être jugé « pas à la hauteur » ou même  « embarrassant »? 

 

Maintenant que nous sommes bien connectés à la femme en phase de ménopause, il nous est plus facile de réaliser que l’impact des aléas physiques et psychologiques qui en découlent est de taille pour les femmes elles-mêmes, mais également pour leur entourage, dont les entreprises pour lesquelles elles travaillent.

 

Les informations recueillies auprès du sondage Harris Interactive pour  Alan Assurance, illustre bien le propos et les  exemples qui suivent en disent long :

 

·        « 64% des françaises actives entre 40 et 62 ans sont ménopausées. Parmi elles 1 sur 2 est impactée par sa ménopause dans son travail. »

 

·        « Moins d’1 femme sur 4 a osé en parler librement par pudeur ou convaincue que ce serait inutile. »

 

·        « 20% des femmes se disent freinées dans leur ambition professionnelle à cause de la ménopause. »

 

·        « 45% des femmes assurent que le sujet est tabou au travail. Elles dénoncent des railleries, incompréhensions des collègues plus jeunes, des hommes, des managers (hommes et femmes). Le sujet n’est pas pris au sérieux. »

 

Ces faits marquants peuvent avoir de lourdes conséquences sur le moral des  femmes concernées : certaines sont contraintes de chercher des stratégies d’évitement afin de cacher leurs troubles, ce qui engendre beaucoup de stress, une baisse d’efficacité au travail  et en fin de compte un énorme sentiment de dévalorisation. De peur ou de honte,  il peut arriver qu’elles s’enferment  dans l’isolement, préférant avoir recours à des arrêts maladie ou même à une démission.  Qui entre nous a envie d’être jugé « pas à la hauteur » ou même  « embarrassant »? 

 

Vous l’aurez donc compris, la ménopause ne rend pas les femmes incompétentes, mais la  vulnérabilité qui peut s’installer pendant cette phase fait que la perte d’estime de soi qui en découle peut donner l’impression de perdre pied totalement.

 

Lorsque c’est le cas il est indispensable de ne pas se replier sur soi-même, mais au contraire de chercher une écoute empathique et de trouver des ressources adaptées à ses besoins.  

 

 Pourquoi la naturopathie fait-elle si bon ménage avec la ménopause?

 

A chaque étape de l’évolution hormonale de la vie d’une femme les réponses les plus fréquentes face aux désagréments sont  des traitements purement hormonaux (règles douloureuses ou acné juvénile = pilule, contraception = pilule, ménopause= pilule). 

 

Si ces  traitements sont sans aucun doute nécessaires dans certains cas,  il n’en est pas moins qu’ils comportent des inconvénients et d’effets secondaires non négligeables.

 

Face à la multitude et à la diversité des manifestations gênantes ou handicapantes liées à la ménopause, la naturopathie se révèle être une alliée de choix.

 

Les alternatives qu’elle offre  s’adressent aussi bien à la globalité (corps, esprit, émotions, énergies) qu’à  l’individualité de la femme (sa situation familiale, professionnelle, son environnement, ses habitudes de vie, ses gouts personnels).

 

 Bon nombre des causes des déséquilibres qui génèrent  les troubles, sont en effet  très souvent à rechercher dans les habitudes de vie et dans des schémas de pensée inadéquats.

 

Modifier ces habitudes permet dans de nombreux cas d’installer durablement l’apaisement physique,  psychologique et émotionnel tellement indispensable pendant cette période.

 

Sachez qui si vous avez recours à un traitement hormonal, cela ne représente nullement un obstacle à un accompagnement naturopathique, bien au contraire, mais une information importante à prendre en compte.

 

 J’encourage donc toutes les femmes désireuses de passer ce cap sereinement à ne pas rester isolée lorsque arrivent les premiers chamboulements.

 

Sachant que les bouleversements hormonaux débutent environ 7 ans avant la ménopause, il est même judicieux d’anticiper si l’on veut éviter de se retrouver un beau jour face à la constatation brutale « je ne me reconnais plus moi-même, qu’est-ce qui m’arrive? ».    

 

 Vivre sa ménopause comme un deuxième printemps et non pas comme le début d’une longue période hivernale, cela est tout à fait possible!

 

A 50 ans une femme n’est pas vieille, elle est libérée!

 

·        Libre de se donner de nouveaux objectifs de vie enthousiasmants et enrichissants.

 

·        Libre de vivre tout ce qu’elle n’a jamais osé vivre auparavant.

 

·        Libre de s’ouvrir à elle-même et d’oser se mettre en quête de ses aspirations profondes conscientes ou inconscientes.

 

Dans la vie d’une femme, la phase de transition qu’est la ménopause est la période la plus propice à l’épanouissement, si tant est que confort physique, psychique et émotionnel soient au rendez-vous.

Croyez-en mon expérience!

 

 

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